Pour répondre à ce principe, la loi introduit l’obligation d’accessibilité dans les différents aspects de la vie collective de la personne en situation de handicap. La vélotypie trouve alors toute sa place comme moyen d’accès à l’information et à la communication pour les personnes en situation de déficience auditive totale ou partielle. En France, on estime à près de 8 millions le nombre de personnes atteintes d’une perte auditive. La surdité est souvent associée à la langue des signes, mais 80 % de cette population est dite « malentendante » et ne pratique pas forcément la langue des signes.

Il existe donc plusieurs modes de communication pour accompagner les personnes sourdes et malentendantes et s’adapter à leurs besoins.

• Les personnes sourdes utilisant la langue des signes française ont besoin d’un/une interprète en langue des signes, sachant qu’il s’agit d’une langue à part entière, avec une syntaxe propre.

• Les personnes utilisant la lecture labiale ont, quant à elles, besoin d’un codeur en langage parlé complété.

• Les (nombreuses) personnes oralisant et utilisant le français ont besoin d’un/une vélotypiste afin de leur assurer une retranscription des interventions orales en temps réel.

Loin de s’opposer, ces différents modes de communication peuvent se compléter en fonction des besoins d’accessibilité de la personne. Mettre à disposition tous ces modes de communication nécessite, dans tous les cas, de faire appel à des professionnels qualifiés afin de garantir une accessibilité optimale dans toutes les situations : études, vie professionnelle, évènements publics.